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Messages - FLORALIE

#346
Bon d'accord pour tout cela. Mais quand il s'agit du premier renouvellement :
- Est-ce que ce sont les assédic qui t'écrive pour te dire : vous êtes à la fin de vos droits et vous avez tant de temps pour faire une demande de renouvellement en nous adressant tous les documents adéquats ...
- Est-ce que c'est à l'intermittent d'avoir fait son calcul et de contacter de lui-même les assedic, sous peine de se voir entendre .... héhéhé ... C'est trop tard !!!
        ????


#347
En effet, ma compagnie théâtrale vient de se voir attrivuer un code naf 9329Z soit autres activités récréatives et de loisirs ... Super ... Elle va bien sûr faire une demande de modification.

En attendant, j'espère que mes cachets seront pris en compte.

Floralie
#348
Bonjour,

Etre payé au "cachet" signifie percevoir une rémunération forfaitaire. En général, la rémunération au "cachet" est versée pour une journée, quel que soit le nombre d'heures travaillées. Les cachets sont convertis ensuite par l’Assedic en heures de travail pour déterminer le droit aux allocations chômage. Ces cachets sont pris en compte différemment selon qu'ils sont "isolés" ou "groupés". Les cachets "groupés" sont ceux qui couvrent une période d’emploi d’au moins 5 jours chez un même employeur, les cachés "isolés" sont ceux qui ne sont pas groupés.

Les cachés "isolés" sont pris en compte pour 12 heures de travail par l’assurance chômage du spectacle pour le calcul des 507 heures permettant d’être indemnisé au titre de l’assurance chômage du spectacle. Ces 507 heures doivent être effectuées sur une période de 10 mois pour les techniciens du spectacle et de 10,5 mois pour les artistes du spectacle. Exemple : un intermittent a signé un contrat du 10 au 13 avril avec 4 cachets sur une période de 4 jours : ils seront pris en compte par l’Assedic comme des cachets isolés dans la limite de 4x12 heures = 48 heures de travail.
Les cachés "groupés" sont pris en compte pour 8 heures de travail pour le calcul des 507 heures. Exemple : un intermittent a signé un contrat du 17 au 24 mai avec 5 cachets sur une période de 8 jours : ils seront pris en compte par l’Assedic comme des cachets groupés dans la limite de 5x8 heures = 40 heures de travail.

J'espère que cet exemple te sera utile

Cordialement

Floralie
#349
En fait, je suis la plupart du temps en contrat avec une association (compagnie théâtrale). Soit, je mets en scène et/ou je joue des pièces de théâtre ou dans le cas de l'emploi de coordinatrice, il s'agit d'un contrat de partenariat entre l'assoc qui m'emploie et une autre assoc qui prépare un spectacle pour juin 2008.

J'ai commencé à travailler et à chercher à avoir le statut en novembre 2006. J'ai fait plus de 507 heures et en septembre, j'ai déposé mon dossier auprès des assedic pour avoir le statut.
Mon dossier a été accepté (mais j'avais eu 3 employeurs différents de11/2006 à 08/2007.

Le GARP a demandé en octobre 2007 à ma Compagnie de fournir tous les contrats, fiches AEM et feuilles de paie me concernant. J'ai travaillé 5 jours au mois d'août 2007 (cachets isolés) en tant que coordinatrice donc technicienne et non artiste. La compagnie a donc déclaré en heures et non en cachets (soit 5 X 8 heures), mais le contrat est un contrat unique précisant les dates, lieux ect ... et le comptable a fait 5 feuilles de paie et 5 AEM. A priori, le GARP ne veut qu'une seule AEM pour le mois.

Comme je viens d'obtenir le statut, est-ce que le GARP ne va pas remettre en question mes heures ? Pourquoi cherchent-ils des poux dans la tête de cette petite association qui fait tout ce qu'elle peut pour payer ses intervenants et qui en plus paye un cabinet d'expertise comptable pour faire les déclarations justement pour ne pas être dans l'illégalité ?

Il y a eu des erreurs dans certaines des fiches AEM car le cabinet ne savait pas qu'il ne fallait pas mettre les heures et le nombre de cachets mais seulement un des deux (c'est en cours depuis début 2007 mais aucune info n'a été donnée aux personnes concernées)!!!

Bref, plus personne ne s'y retrouve.

Sinon, en ayant travaillé de novembre 2006 à août 2007, aurais-je dû demander mes congés (j'ai tous mes feuillets roses) ou faut-il que j'attende le mois d'avril. De toute façon, je n'ai reçu aucun formulaire pour mes congés de la part de la caisse correspondante.

Il est bien compliqué de comprendre tous les rouages du système.

Mais bon, j'ai la passion et je ne baisserai pas les bras.




 
#350
Bonjour,

Les 507 heures doivent être faites en 10,5 mois pour les artistes et 10 mois pour les techniciens.

Les stages pris en compte quand tu es intermittent, ce sont les stages agrées AFDAS.
Tu dois aller voir le site mais il faut des conditions : http://www.afdas.com/intermittents.

Bon courage
Floralie
#351
Bon, effectivement, je viens de voir que le sujet avait déjà été cité dans une autre rubrique ... Désolée ... je suis intermittente depuis septembre 2007 et je n'ai jamais fait appel à cette caisse.
Donc, je me pose franchement des questions (la procédure pour toucher ses congés ?).

Une autre question qui a déjà été posée mais qui n'a pas eu de réponse : Faut-il vraiment avoir 3 employeurs  au cours des 507 heures pour le renouvellement ? J'ai cherché la réponse dans le guide des intermittents du spectacle et je n'ai pas trouvé.

Pareillement, mon employeur principal m'a fait un seul contrat pour le mois d'août 2007 en indiquant les jours travaillés et les heures (j'étais sur un poste de coordinatrice artistique donc technicienne ce coup-ci est non comédienne)
Le GARP me cherche des noise car le comptable a fait autant d'AEM que de dates et qu'à priori, il ne faudrait qu'une seule AEM reprenant la totalité des heures.
J'ai peur que le GARP me cherche des noises et m'éjecte du statut !

Pouvez-vous m'éclairer de vos conseils ?

Merci à tous à l'avance.
#352
La Caisse de Congés Spectacle vient d'être épinglée....
Les intermittents du spectacle, grands profiteurs du système ? Le lieu commun a irrigué nombre d'audits publics. En se penchant sur la gestion de la caisse des congés spectacles, la Cour des comptes vient de mettre en lumière le phénomène inverse. Pendant des années, cet organisme, chargé de collecter auprès des employeurs les congés payés des artistes et techniciens du spectacle et de reverser ces sommes aux intéressés, a multiplié les irrégularités.

Prestations impayées, cotisations sociales réduites aboutissant à des retraites amputées, ententes illicites avec les organisations patronales et certains syndicats de salariés, frais de fonctionnement masqués : l'essentiel de ces dérives ont été menées au préjudice des intermittents. De quoi " mettre en question l'existence de la caisse et du régime particulier qu'elle est chargée de gérer ", soulignent les magistrats de la Cour, dans le relevé de conclusion provisoire transmis aux administrations de tutelle mais aussi au parquet de Paris.

Ce document, rendu public par le mensuel Capital dans son édition de février, apparaît accablant. Certains détails prêteraient volontiers à sourire. Comme ce " fichier des bénéficiaires " de prestations où figurent, sur 760 000 noms, un tiers de dossiers périmés, parmi lesquels, en vrac : André Raimbourg, alias Bourvil (mort en 1970), Joe Dassin (mort en 1980) ou Léonie Bathiat, autrement dit Arletty (morte en 1992). Il y a peu de chance qu'eux, ou leurs ayants droit, aient touché des prestations. Mais il est probable que des cotisations aient été versées à leur intention par des télévisions à l'occasion de rediffusions...

Cette incongruité, aux conséquences financières limitées, en cache d'autres, autrement plus coûteuses. Les magistrats de la Cour ont ainsi découvert que près de 16 % des prestations étaient payées avec plus d'un an de retard. Mais, surtout, plus de 8 % des cotisations des employeurs ne sont jamais versées aux employés. Un " oubli " rendu possible par la complexité de la procédure.

Pour chaque contrat, les employeurs doivent en effet envoyer un " chèque rose ". De leur côté, les intermittents envoient, une fois par an, l'ensemble des " volets bleus " que leur ont remis leurs différents employeurs. Plus ces derniers sont nombreux et les contrats courts et espacés, plus les risques de perte sont importants. Sans compter les artistes ou techniciens étrangers qui ignorent leurs droits. Au total, les magistrats de la Cour évaluent ainsi les sommes indûment conservées par la caisse à au moins 16 millions d'euros par an.

Les dirigeants de la caisse y ont ajouté un petit bonus, perçu cette fois sur le dos des employeurs. Enfin, de certains employeurs... En effet, depuis 1956, la caisse prélève auprès des producteurs une cotisation afin de payer un " conseiller social ". Celui-ci est chargé de vérifier les conditions d'hygiène et de sécurité sur les tournages... de cinéma. La télévision n'est pas concernée. Or, depuis quarante ans, les producteurs de télévision payent. Résultat : environ 700 000 euros perçus chaque année pour quelque dizaines de milliers d'euros de salaire du conseiller. La différence est empochée par la caisse.
(la suite de l'article est dans le Monde - du journaliste Nathaniel Herzberg

© Le Monde le 2/02/08





#353
Merci à tous ceux qui m'ont répondu. .... Et excellente continuation à tous.
#354
Je te remercie de ce renseignement. Je gagne 800 euros par mois avec 2 enfants et comme mon métier l'exige, et pour que ce soit toujours formateur, je dois aller aussi voir les pièces des autres. Je n'ai jamais profité des invitations gratuites ou si je l'ai fait, je suis retournée une deuxième fois voir le même spectacle en payant plein pôt. Mais mon budget actuellement ne me permet plus d'aller voir autant de pièces que je le souhaiterai.
Je monte des pièces, cela a un côut, mais je suis bien contente pour mes comédiens comme pour moi-même qu'il y ait du public dans la salle, même si 3% ont payé avec une petite réduction( chômeurs, étudiants, ect ...). Nous, artistes, nous ne sommes rien sans le public. Se faire connaître, le bouche à oreille en plus de la pub que l'on peut faire soi-même n'est pas négligeable.
Il faut aussi donner pour recevoir.
Je comprends très bien ta position. Il est en effet scandaleux que des intermittents qui gagnent très bien leur vie aient également droit aux réductions et même aux assedic.
Mais voilà, dans tout système, il y a des abus et des choses à modifier.
#355
Bonjour,

Je viens d'obtenir mon statut d'intermittente depuis septembre 2007.

Je suis comédienne et metteur en scène de théâtre.

Pour aller voir certains spectacles ou autre, les intermittents bénéficient parfois d'une réduction (ce qui serait le bienvenu car je ne suis pas crésus) et pour cela, on me demande de présenter ma carte d'intermittent.

Où se la procure-t-on ? Quels sont les documents à fournir ?

Merci de vos réponses et excellente année 2008 à tous les artistes et techniciens.

Floralie