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Messages - mruriel

#1
Bonjour,

Mon titre n'est sans doute pas très clair. Je vais donc essayer de mieux exposer ma question.
J'ai ouvert des droits aux ASSEDIC, il y a environ 1 an et demi et il me reste encore la moitié de mes droits à épuiser (j'ai beaucoup travaillé).
J'envisage donc de demander un réexamen anticipé (ayant largement fait mes heures sur les 10 derniers mois).
Je dois normalement travailler les 4 mois à venir (avril à juillet 2011) et n'utiliserait donc pas d'ASSEDIC durant cette période. A l'issue de ces 4 mois de travail, il me resterait donc (dans l'hypothèse d'un recalcul anticipé) 243 jours d'ASSEDIC soit approximativement 8 mois (aout 2011 à mars 2012) d'indemnisation (indemnisation calculée sur mes salaires antérieurs à aujourd'hui).
Si, je ne retravaillais pas pendant ces 8 mois (août 2011 à mars 2012), pourrais-je demander une nouvelle ouverture de droits, sur la base des 4 mois de travail à venir (avril à juillet 2011) ?
Le texte des ASSEDIC dit que la recherche des heures part du dernier jour travaillé mais cela me semble un peu trop facile...
Le but n'est pas de prendre de longues vacances mais de faire un bébé... sans courir après les heures enceinte ou juste après la naissance...
Si quelqu'un a vécu une situation similaire, merci de me faire part de votre expérience.

#2
Bonjour,

J'ai entendu dire que certaines intermittentes enceintes refusaient leur congé maternité (même si elles y ont droit) pour continuer à toucher le chômage plutôt que d'être indemnisées par la sécurité sociale (dans le cas où le montant calculé par la sécu serait beaucoup plus faible bien entendu).
Est-ce réellement possible ?
Certaines d'entre vous ont-elles choisies cette option ?
Dans ce cas là, comment cela se passe-t-il ?
#3
Vos droits / Re : chèque restaurant, etc...
06 Mars, 2009, 22:34:39 PM
Pour ce qui est des tickets resto., normalement, si l'employeur en donne aux autres salariés, il doit également en donner aux intermittents sinon c'est de la discrimination (sauf si, par exemple, tu es nourris sur le tournage).
L'employeur prend en charge 50 à 60% de la valeur du ticket restaurent, le reste est déduit sur ton bulletin de salaire.
Mais l'employeur n'a pas d'obligation de donner tes tickets resto. Il doit seulement mettre à la disposition des salariés un endroit pour manger voire une cuisine (selon le nombre de salariés).
Ce sont toujours les employeurs qui délivrent les tickets restaurent.
Pour ce qui est de la carte orange, le remboursement de 50% t'es dû dès lors que tu as travaillé au moins à mi-temps (soit au moins 17,5 heures pour une carte hebdo et 78,84 h pour une carte mensuelle) sinon ça doit être proratisé. Mais problème lorsque l'on a plusieurs employeurs pour qui on travaille un peu puisqu'il faut donner un justif' de l'achat de la carte orange...
Mais, hélas, dans les faits, c'est rarement appliqué, que ce soit pour les tickets resto ou la carte orange (excuse invoquée : trop chiant à gérer pour les intermittents). Tu peux rappeler à ton employeur ces obligations.
#4
Malheureusement non. Les heures déclarées comme journaliste dépendent du régime général donc ne seront pas comptabilisées pour obtenir les 507 heures ouvrant droit aux ASSEDIC au titre des annexes 8 et 10 (intermittents).
#5
Effectivement il n'y a pas obligation d'avoir plusieurs employeurs (même si cela a été un sujet de discussion à plusieurs reprises lors des renégociations).
Pour savoir si tu dois ou non demander un réexamen de tes droits, peut-être devrais-tu commencer par voir quelle allocation tu aurais si tu demandes un réexamen anticipé.
Si le montant de l'allocation est supérieur ou égal à ton allocation actuelle, tu peux demander un réexamen. Dans le cas contraire, peut-être vaut-il mieux attendre l'épuisement des droits...
#6
Bonjour,
Quelques petits mots pour répondre à mes petits camarades...
Effectivement, cette histoire de "mutuelle" m'a assez "amusée"...
Nous n'avons de moins en moins d'ASSEDIC mais nous allons peut-être bientôt avoir une nouvelle mutuelle...
A ce propos, je ne sais pas si certains d'entre vous se sont déjà rendus au Centre Médical d'AUDIENS... J'y suis allée 2 fois et je n'y retournerais certainement pas !!! Je suis allée voir une gyneco qui ne pouvait pas pratiquer les examens dont j'avais besoin car elle n'avait pas le matériel nécessaire (résultat je suis retournée voir un autre gyneco) et une ophtalmo qui ne m'a pas délivré d'ordonnance pour refaire mes lunettes car elle ne comprenait rien à ma vue ! (Résultat j'ai toujours les mêmes lunettes depuis 4 ans). C'est beau la médecine à 2 vitesses !!!
Pour ce qui est des congés spectacles... Je ne sais que dire, tellement il y a des raisons de se plaindre ! La cotisation congés spectacles a encore augmenté au 1° avril, les congés spectacles prennent 14,5% pour en reverser 10 (quand on sait que l'AGESSA ou la Maison des Artistes fonctionnent avec 1% de frais de gestion, on peut se demander ce que les Congés Spectacles font des 3,5% restant), de nombreuses personnes ne demandent jamais leurs congés spectacles (quand on voit comment ils sont difficiles à joindre, on comprend qu'un figurant qui a fait quelques cachets laissent tomber et d'autres ne sont tout simplement pas au courant...).
Bon, bref, ça c'était pour le coup de gueule !
Petite explication pour le coefficient 1,4 pour les techniciens (je ne cautionne pas, je tente juste d'expliquer la logique des ASSEDIC) : il s'agit de ne pas indemniser les week-end. Donc, on a travaillé 10 jours, 14 jours ne sont pas indemnisés c'est-à-dire nos 10 jours travaillés et les 2 week-end.
Pour ce qui est de la perte suite à la dernière réforme, autour de moi, elle est de l'ordre de 10 à 15 ¤ par jour (sur l'indemnité journalière donc) et ce, donc, sans compter sur le fait qu'il y a moins de jours indemnisés qu'avant.
Disons donc quelqu'un qui avait une indemnisation de 70 ¤ par jour et qui en a maintenant une de 60 ¤ et qui travaille 10 jours dans le mois, admettons que cette personne ait un salaire constant (je sais, c'est rarement le cas mais admettons pour l'exemple). Pour un mois de 30 jours, ça nous donne 16 jours indemnisables soit 960 ¤. Avant, s'il avait eu 20 jours à 70 ¤, il aurait eu 1400 ¤ soit 440 ¤ de moins. Cela rejoint ce que disait Arno. Maintenant on multiplie ça par 100 000 intermittents et on voit ce que les ASSEDIC économisent !!! Pas mal, non ?
Par contre, où j'émettrais une réserve, c'est que ce système pousse à en faire le minimum... D'abord, parce que pour avoir des ASSEDIC "convenables", il vaut mieux avoir fait plus de 600 heures et avoir un salaire de référence supérieur à 12 000 ¤. Ensuite, parce qu'une journée de travail reste tout de même mieux rémunérée qu'une journée de chômage et que, si mes ASSEDIC ont baissé, ce n'est hélas pas le cas de mon loyer ! Maintenant, j'ai crû comprendre que ce nouveau système incitait au travail au noir... mais, avec ce genre de pratique, on est très loin de la solidarité !!!

#7
Il y a lundi (22 décembre) une AG au théâtre du rond point à partir de 18 heures.
Sinon, a priori, les prochaines manif' devraient avoir lieu en janvier.
#8
Bonjour,

A priori il n'y aurait pas les 7 jours de carence si on a déjà ouvert des droits aux ASSEDIC il y a moins d'un an.
Après, il doit y avoir une nouvelle convention en janvier et... à l'heure actuelle, personne ne sait ce qu'il y aura dedans !
#9
A mon tour d'en rajouter une petite couche...
Je suis intermittente depuis moins de 10 ans et j'ai déjà vécu un certain nombre de réformes. A chaque fois, je vois mes droits s'amenuiser alors que mon salaire augmente (après, on pourrait débattre la-dessus mais, au régime général, plus les salaires augmentent plus les droits au chômage augmentent). Bref, d'année en année, nos droits s'amenuisent et on rencontre de plus en plus de personnes qui n'arrivent plus à être indemnisées car ils n'arrivent pas à faire suffisamment d'heures (avant c'était 507 heures à faire sur 12 mois, maintenant sur 10 mois ou 10 mois 1/2). Les salaires n'augmentent pas (ou à peine), les allocations chômage baissent, les prix augmentent... Bref, d'année en année, notre pouvoir d'achat baisse. Je sais, nous ne sommes pas les seuls ! Mais... est-ce une raison pour baisser les bras ? Pour ma part, je pense que le système d'indemnisation des intermittents devrait être revu, repensé entièrement. Mais, ces dernières années, les différentes réformes sont toujours aller dans le même sens : donner moins aux "pauvres", sortir du système ceux qui y arrivaient difficilement...
Alors, certes, à l'heure actuelle, nous ne connaissons pas le contenu de la réforme mais vu le Gouvernement et le contexte actuel, il y a fort à parier qu'on ne nous réserve pas que des bonnes choses (même pas du tout !).
Y'a-t-il un interêt à faire une manifestation "préventive" ? Oui, parce que c'est montrer que nous sommes là, mobilisés... Probablement ce ne sera pas la dernière manifestation mais c'est une sorte d'avertissement.
Comme le dit Bosley, il ne faut pas attendre d'avoir la tête coupée pour réagir !

#10
En tout cas, c'est ce qu'annonce Sud et la CGT...
Et vu la situation actuelle, on peut penser que c'est vrai... hélas !
#11
Vos droits / Re : Futur négociations
10 Décembre, 2008, 21:05:26 PM
MARDI 16 DÉCEMBRE À 13h30 , RDV pour une manif au Métro Varennes
pour aller ensuite  au MEDEF, 55 avenue Bosquet, M° École militaire,

contre la casse de nos métiers
#12
Vos droits / Manifestation le 16 décembre
10 Décembre, 2008, 21:04:23 PM
Assurance chômage . Forte inquiétude sur le sort réservé aux intermittents depuis l’ouverture des négociations UNEDIC.
Depuis quelques jours l’inquiétude gagne du terrain alors qu’en coulisses se renégocie la convention UNEDIC 2009-2011.
Si, pour l’heure, il n’est pas encore question du sort réservé aux intermittents, plus grand monde ne se fait guère d’illusions.
Il faut dire que, depuis 2003, la profession est aux aguets, craignant que chaque mesure annoncée ou énoncée ne participe toujours plus du détricotage des annexes VIII et X. Les pistes du mauvais scénario qui se trame en coulisses dans le cadre des négociations sur le régime général d’assurance chômage augurent mal du sort réservé aux intermittents.

L’annexe VIII, qui concerne les seuls techniciens, est dans le collimateur du MEDEF. Ainsi, le jeune patron dynamique de Virgin Mobile, Geoffroy Roux de Bezieux, qui préside par ailleurs aux commandes de l’UNEDIC, n’a-t-il pas récemment déclaré : « Mais qu’est-ce que c’est que cette annexe où l’on indemnise des maçons ? » En 2003 aussi on faisait mine de s’étonner qu’électros, coiffeurs ou menuisiers aient un quelconque rapport avec les métiers artistiques…
Quant au représentant de la CGC, il ne verrait aucun inconvénient à ce que l’État prenne ses responsabilités vis-à-vis des intermittents.
Soit dans l’optique, jamais avouée, de se défaire de la notion de solidarité interprofessionnelle, en prolongeant et amplifiant le
fonds de professionnalisation qui a permis de « rattraper » plus de 30 000 personnes exclues du système depuis les réformes de 2003 et 2006.
« Au nom d’un système plus simple, plus visible, plus juste, on s’apprête à baisser les cotisations, les charges patronales, explique
Jean Voirin, secrétaire de la CGT spectacle. Sans nouvelles recettes, on va diviser par deux la durée maximale d’indemnisation. » Or, dans  le cadre du régime général, il est prévu d’indemniser un jour pour un jour travaillé. Pour mémoire, dans les annexes VIII et X, trois mois de travail (507 heures) donnent droit à huit mois d’indemnisation. «
Si on applique mécaniquement la règle sous couvert d’une filière unique pour "simplifier" le système, je vous laisse imaginer les  conséquences pour les intermittents », poursuit le syndicaliste.

MARDI 16 DÉCEMBRE À 13h30 , RDV pour une manif au Métro Varennes
pour aller ensuite  au MEDEF, 55 avenue Bosquet, M° École militaire,
#13
Vos droits / Re : louer un appartement?
10 Décembre, 2008, 21:03:28 PM
Bonjour,
Comme beaucoup d'intermittents, j'ai eu des difficultés à trouver un appartement. Beaucoup de refus... Mais, quand même, quelques dossiers "étudiés". Pour cela, j'ai présenté mes 3 derniers avis d'imposition (bien qu'ils ne soient pas demandés), l'intégralité de mes bulletins de salaires sur les 3 derniers mois (et ça faisait un gros paquet de photocopies !) et pareil pour mon garant (qui n'était pas intermittent !).
Courage !
#14
Une fois de plus, le sort des intermittents est menacé...
L'appel à rassemblement du 16 décembre se transforme en manifestation dont vous trouverez les informations plus bas.
Pour ceux/celles qui ne sont pas encore au courant, il est question de supprimer l'annexe 8 (qui concerne les techniciens) puis de confier le financement de l'annexe 10 (artistes) à une caisse interprofessionnelle.
Si vous voulez en savoir plus, vous pouvez vous rendre sur le site de la CIP-IDF.
Pour que nous puissions continuer à vivre de nos métiers, réunissons-nous le 16 décembre.
MARDI 16 DÉCEMBRE À 13h30 , RDV pour une manif au Métro Varennes
pour aller ensuite  au MEDEF, 55 avenue Bosquet, M° École militaire,

Assurance chômage . Forte inquiétude sur le sort réservé aux intermittents depuis l’ouverture des négociations UNEDIC.
Depuis quelques jours l’inquiétude gagne du terrain alors qu’en coulisses se renégocie la convention UNEDIC 2009-2011.
Si, pour l’heure, il n’est pas encore question du sort réservé aux intermittents, plus grand monde ne se fait guère d’illusions.
Il faut dire que, depuis 2003, la profession est aux aguets, craignant que chaque mesure annoncée ou énoncée ne participe toujours plus du détricotage des annexes VIII et X. Les pistes du mauvais scénario qui se trame en coulisses dans le cadre des négociations sur le régime général d’assurance chômage augurent mal du sort réservé aux intermittents.

L’annexe VIII, qui concerne les seuls techniciens, est dans le collimateur du MEDEF. Ainsi, le jeune patron dynamique de Virgin Mobile, Geoffroy Roux de Bezieux, qui préside par ailleurs aux commandes de l’UNEDIC, n’a-t-il pas récemment déclaré : « Mais qu’est-ce que c’est que cette annexe où l’on indemnise des maçons ? » En 2003 aussi on faisait mine de s’étonner qu’électros, coiffeurs ou menuisiers aient un quelconque rapport avec les métiers artistiques…
Quant au représentant de la CGC, il ne verrait aucun inconvénient à ce que l’État prenne ses responsabilités vis-à-vis des intermittents.
Soit dans l’optique, jamais avouée, de se défaire de la notion de solidarité interprofessionnelle, en prolongeant et amplifiant le
fonds de professionnalisation qui a permis de « rattraper » plus de 30 000 personnes exclues du système depuis les réformes de 2003 et 2006.
« Au nom d’un système plus simple, plus visible, plus juste, on s’apprête à baisser les cotisations, les charges patronales, explique
Jean Voirin, secrétaire de la CGT spectacle. Sans nouvelles recettes, on va diviser par deux la durée maximale d’indemnisation. » Or, dans  le cadre du régime général, il est prévu d’indemniser un jour pour un jour travaillé. Pour mémoire, dans les annexes VIII et X, trois mois de travail (507 heures) donnent droit à huit mois d’indemnisation. «
Si on applique mécaniquement la règle sous couvert d’une filière unique pour "simplifier" le système, je vous laisse imaginer les  conséquences pour les intermittents », poursuit le syndicaliste.

#15
MARDI 16 DÉCEMBRE À 13h30 , RDV pour une manif au Métro Varennes
pour aller ensuite  au MEDEF, 55 avenue Bosquet, M° École militaire,

Pour info, il est question de faire basculer les techniciens dans le régime général (comment, c'est la grande question) puis de faire gérer les artistes par une caisse interprofessionnelle.