Stage AFDAS "Pitcher pour convaincre" les 26, 28 et 29 mars 2018 - Lyon

Démarré par EscalesB, 12 Décembre, 2017, 18:08:17 PM

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EscalesB

Les Escales Buissonnières, organisme de formation pour professionnels du spectacle vivant , de la musique, du cinéma et de l'audiovisuel, organise les 26, 28 et 29 mars à LYON la formation conventionnée en accès collectif Afdas:

"PITCHER POUR CONVAINCRE"
Formation ouverte pour 8 stagiaires
3 jours, 22 heures

Intervenants :
Claire Dixsaut : Script Doctor, scénariste, écrivaine

Prise en charge possibles :
AFDAS
Pôle Emploi

Renseignements, Inscriptions :
Les Escales Buissonnières
tel : 06 40 28 54 12
mail : contact@escalesbuissonnieres.fr
http://www.escalesbuissonnieres.fr/formations/pitcher-pour-convaincre/
DESCRIPTION

Qu'est-ce que le « pitch » ?
Pitcher, c'est raconter pour convaincre.
Convaincre qu'on tient une bonne histoire, des personnages forts, une structure solide.
Convaincre des producteurs, des diffuseurs, des collaborateurs techniques ou artistiques.
Convaincre pour obtenir un accord de principe, un rendez-vous plus long, une participation, un financement.
On pitche dès qu'on entre en rendez-vous, dès qu'on approche un partenaire potentiel . Comme monsieur Jourdain et la prose, nous pitchons tout le temps, sans nous en apercevoir.

Pourquoi se former au pitch ?
Ces dix dernières années, des séances de pitch ont fleuri dans tous les festivals audiovisuel : cinéma, fiction, documentaire, animation, tous les genres sont concernés.
Pourtant, nos parcours scolaires ne nous préparent que très partiellement à cet exercice crucial. Contrairement aux confrères belges, qui passent des épreuves orales tous les ans dans leur cycle d'études secondaires, nous sommes dans une culture de l'écrit, où l'oral n'intervient qu'au rattrapage.
Même les comédiens de métier sont fragilisés. La prise de parole est une chose, mais l'organisation du discours en est une autre. On vient de passer six mois sur un projet, il dure une heure et demie, mais il faut le raconter en cinq minutes. Par où commencer ?
La formation «Le pitch» a pour vocation de combler ces deux lacunes.
Des exercices pratiques rendent confortable la prise de parole, même face à des décideurs pressés. Et un gros travail de détail permet aux auteurs d'organiser leur discours, de choisir les mots qu'il faut et les arguments qui font mouche, sans perdre l'âme du projet en route.

Les bénéfices de la formation ?
Pitcher son projet, avec ses mots. Le participant, à l'issue de la formation, peut convaincre de l'intérêt de son projet en toutes circonstances. Sans jamais trahir la vraie nature du projet, ni la personnalité de son auteur.
Comprendre les attentes des décideurs. Pitcher, ce n'est pas seulement raconter une histoire. Il faut injecter dans son récit les informations cruciales qui permettent à un producteur, un diffuseur, un financier de décider très vite s'il pourrait s'intéresser au projet.
Résumer tous les projets, tout le temps. À l'oral, bien sûr. Mais aussi par écrit. Un synopsis, un mail qui sollicite une lecture ou un rendez-vous, reposent sur les mêmes bases que le pitch oral. Structure efficace, vocabulaire visuel et attrayant, ton et atmosphère du projet.
Gagner en assurance. Le pitch n'est pas une fin en soi. C'est le déclencheur d'un rendez-vous plus long, avec des partenaires déjà intéressés par le potentiel du projet. La confiance est contagieuse. Un décideur aura envie d'accorder plus de temps à un auteur qui croit en son projet.

À l'issue de la formation, le stagiaire dispose d'un pitch professionnel pour son projet. Il dispose également d'une méthodologie qui lui permettra de pitcher, par oral ou par écrit, tous ses projets à venir.
Proposition d'une méthodologie complète, adaptable à tous types de projets : structure du discours, grammaire et syntaxe, outils de prise de parole et de lutte contre le trac.
INTERVENANT

Claire Dixsaut est considérée par la profession audiovisuelle comme LA référence française en termes d'enseignement du pitch.

Elle forme à cette discipline depuis 1998 dans divers pays d'Europe, faisant partager aux stagiaires une riche expérience d'ex-directrice de production et de responsable d'unités de programmes, en France et aux USA (Ex-line producer à Canal +, elle a ensuite assuré la création et la direction du pôle de coproduction européenne des documentaires et fictions pour 12 chaînes US du groupe Turner/Time Warner puis la direction des programmes internet de MSN - Microsoft France).

En France, elle forme régulièrement au pitch pour différents établissements et institutions audiovisuels : INA, SACD (notamment lors des festivals de Saint-Tropez, La Rochelle, Aix-les-Bains et Biarritz), Conservatoire Européen d'Ecriture Audiovisuelle...

Elle enseigne également le scénario et les mécanismes de la production pour plusieurs structures : ESEC (École Supérieure d'Études Cinématographiques) ESG (École Supérieure de Gestion), ISCPA (Institut Supérieur de la Communication, de la Presse et de l'Audiovisuel), INA...



Claire Dixsaut est co-scénariste de plusieurs séries télévisées aux Etats-Unis ("Justified", "Under the Dome", "The Cleaner", "The Good guys") et scénariste d'une dizaine de films Direct to Video puis Direct to VOD.

En France, elle est script doctor pour différentes sociétés de production (Gaumont : "OSS 117 : Le Caire Nid d'Espions et "OSS 117 : Rio ne répond plus", Ego Productions, Kazak Films...) et des scénaristes indépendants.

Elle est également auteur du roman policier « Poivre, noir » (Editions La Maison) premier opus de la série « Une enquête criminelle de Sam Locksley, chasseur d'épices » dont le deuxième tome va être publié prochainement.

   Claire Dixsaut a été rédactrice en chef du magazine professionnel La Gazette des Scénaristes et a créé à Cannes le prix du meilleur scénario de court métrage dans la Semaine de la Critique.

   Elle est auteur de livres qui marient la cuisine, le voyage et le cinéma («À table avec Charlie Chaplin, 60 recettes vagabondes», «À table avec Louis de Funès, 60 recettes bien de chez nous», «À table avec la Mafia, 90 recettes italo-américaines», «Bon appétit, Mr. Bond »...)