Bonjour à tous,
Je suis intermittent technicien et je perçois mes allocations sans problème jusque là.
J'ai reçu il y a quelques jours un courrier de pole emploi me demandant de rembourser un trop perçu pour trois jours : 6, 7 et 8 mai 2015. Le motif invoqué était que j'avais "omis d'indiquer l'activité que j'ai exercée au cours de la période indiquée". Ils me condamnent dont à être doublement puni: remboursement des allocations perçues et non prise en compte des heures effectuées ces jours-ci. Rien que ça.
Sauf que, après une nouvelle vérification, je n'ai rien omis de déclarer, pour la bonne raison que je n'ai pas travaillé ces trois jours-ci. C'est ce que je leur ai répondu par e-mail, en leur demandant de me transmettre les documents prouvant que j'avais travaillé les 6, 7 et 8 mai.
J'ai reçu leur réponse aujourd'hui, qui m'a poussé à partager cette expérience avec vous afin d'avoir votre avis, vos lumières, vos retours de situations semblables.
La réponse est la suivante: "La période du 6 au 8 mai correspond à des jours de paiement remis en cause et non à des jours travaillés.
Je vous invite à vous rapprocher de l'agence audio visuel spectacle 202 rue de la croix nivert Paris 15 dont vous dépendez."
Il est tout d'abord hallucinant de constater qu'ils se contredisent en seulement deux courriers.
Je leur ai répondu en leur demandant la raison de cette remise en cause, chose qu'ils n'ont pas jugée utile de me transmettre lors de leur première réponse. Je leur ai également demandé un téléphone ou mail direct du pôle emploi de la croix nivert. Je suis actuellement à l'étranger et ne peut donc me rendre à pole emploi pour régler cela.
N'ayant bien sûr aucune confiance dans leurs réponses, quelqu'un parmi vous pourrait-il m'aider? Vous êtes-vous déjà retrouvé avec ce type de demande? Quels sont les recours ? Également quelqu'un a-t-il les coordonnées téléphoniques de ce pôle emploi ?
Il me semble complètement illégitime de leur part demander ce remboursement, mais peut-être que quelqu'un aurait une explication ?
Je vous remercie d'avance,
Manolis Makridakis