Bonjour,
Nous avons créé une asso dont l'activité principale est la production de spectacles vivants.
Notre code NAF est 9001Z et notre licence d'entrepreneur de spectacles est de catégorie 2.
A l'origine, nous avions créé cette structure pour vendre les spectacles de notre formation musicale.
Depuis nous proposons aussi nos services aux artistes désireux de vendre leurs spectacles sans crainte des fourches caudines du Pole Emploi (contrôle mandataire, mauvais code NAF, mauvais intitulé de poste, etc).
Or, depuis quelques années, nous subissons de plein fouet la concurrence du GUSO, concurrence que nous estimons déloyale.
Le GUSO est présenté sur les sites officiels comme le PASSAGE OBLIGE de tout organisateur souhaitant programmer des artistes.
Nous avons beau dire aux artistes que les organisateurs de spectacles n'ont pas nécessairement l'obligation d'être leur employeur direct, qu'un organisateur peut acheter leur spectacle "clé-en-main" à une structure de production, le mal est fait.
Les artistes préfèrent passer par le GUSO, en remplissant eux-mêmes la paperasse, au risque de générer des erreurs néfastes à l'acquisition ou au maintien de leur statut d'intermittent.
Nous avons cru un temps que cette préférence pour le GUSO au détriment de notre asso était due au surcoût généré par la rémunération de notre chargé de production (une heure de travail facturée par contrat d'engagement).
Après nous être entretenus avec nombre d’artistes, nous nous sommes aperçu que le caractère prétendument « obligatoire » du GUSO les dissuadait de se mettre en contact avec des structures de production traditionnelles.
Que pensez-vous de cette présentation "limitative" et "obligatoire" du GUSO telle qu'elle est présentée par les institutions ?