En tant qu'intermittent, tu t'ouvres des droits pour 243 jours d'indemnisation.
Quand tu as touché les 243 jours, tes droits sont épuisés.
A chaque fois que tu travailles, tu le déclares et ta "date de fin d'indemnisation" est reculée suivant ce calcul : (nombre d'heures travaillées * 1.4) / 10.
Exemple :
Tu t'ouvres des droits le 1er janvier pour 243 jours. Théoriquement, tu as des droits ouverts jusqu'au 31 août. Cette date de fin de droit sera valable si tu ne travailles pas du tout pendant ces 243 jours. Mais si tu travailles, ça décale la date.
Imaginons qu'au mois de janvier, tu travailles 2 jours et tu fais 2 cachets. Il s'agit de 2 cachets isolés, ils comptent donc pour Pôle Emploi pour 12 heures chacun.
Pôle Emploi va calculer le nombre de jours d'indemnisation pour le mois de janvier comme suit : (24*1.4) / 10 et donc te verser 31 (jours dans le mois) - 3 (jours) = 28 jours.
Au 1er février, tu auras donc encore 243 - 28 = 215 jours d'indemnités. Ta date de fin de droit ne sera donc plus au 31 août mais au 3 septembre.
Ce décalage se fait à chaque fois que tu travailles.
Voilà le principe pour calculer ta "date de fin de droit" qui change donc à chaque fois que tu travailles.
Ensuite, il y a la "période de référence" qui n'a rien à voir avec tes droits ouverts et ta date de fin de droit.
La "période de référence" est de 319 jours pour les artistes intermittents.
Elle est calculée à partir de la date de fin de ton dernier contrat.
Si ton dernier contrat se termine le 19 avril, ils remontent à partir de cette date (que tu sois encore indemnisé ou non) et comptent 319 jours. Ils regardent dans cette période si tu as bien 43 cachets ou 507 heures. Si tu les as, tu es réadmis en tant qu'intermittent.
Tu comprends mieux ?