Pardon Teddy, mais je ne comprends pas la même chose que toi en lisant ce texte.
"les artistes du spectacle soumis au régime général de la sécurité sociale et bénéficiant de la présomption de salariat, ne peuvent pas bénéficier du régime de l'auto-entrepreneur pour l'exercice de cette activité"
ça veut dire que les intermittents ne peuvent pas être auto-entrepreneur pour des activités relevant du spectacle.
Par contre, je comprends que si on n'est pas soumis au régime général de la sécurité sociale, pas de problème.
En gros, il faut choisir : intermittent ou auto-entrepreneur.
Plus loin, il est vrai que le texte parle des risques relatifs à la présomption de salariat, mais il parle bien de risques, et pas d'incompatibilité.
C'est ça le problème avec les textes, c'est qu'on peut les interpréter comme on veut.
Au-delà de ça, il faut informer les jeunes que s'ils commencent avec ce statut d'auto-entrepreneur, certes ils auront un salaire net plus intéressant au départ, mais ils auront un mal fou à en sortir pour obtenir l'indemnisation des intermittents du spectacle plus tard.
Et pour nous, les intermittents, il faut veiller à ce que ce ne soit pas une porte ouverte aux prix cassés qui nous empêcheront de décrocher de futurs contrats.