Journey de route.

Démarré par Lighteuxxxx27, 21 Février, 2011, 08:44:01 AM

« précédent - suivant »

imago

#15
Salut Teddy,

Je crois que le mot à mettre en avant dans la lecture des différentes situations est justement le mot "employeur".
Dans ton précédent post, tu l'utilises, de manière inadéquate à mon avis, à la place du mot "client" qui est celui qui achète une prestation à un employeur (asso ou autre) qui rémunère pour cela des salariés.
Tu parles avec deux casquettes différentes en même temps. Je crois que ça peut être sujet à complications.

C'est pour ça que j'ai mis l'accent sur des situations qui peuvent paraître similaires mais qui sont, en réalité, très différentes. Cela tient, pour de nombreuses petites structures de spectacle vivant, à la difficulté de séparer une économie très fragile et une législation qui n'en tient pas compte. Les lois ont été faites, dans le cas des conventions, par négociation entre le patronat et les syndicats d'employés où les intermittents n'ont vraiment aucune place et, si on analyse les conventions, on remarque qu'elles sont rédigées pour répondre surtout à des problèmes concernant les cdi.

On peut continuer d'en discuter mais je tiens à faire une distinction entre la situation des salariés directement impliqués dans leur structure (ce que les syndicats n'aiment pas trop, tout comme Pôle Emploi qui en fait une cible de choix) et ceux dépendants du bon vouloir d'un employeur qui les considère comme "une variable d'ajustement" sans considération autre que celle d'un rendement attendu.

L'intermittence est une nécessité vitale pour certains et un mode d'optimisation pour d'autres.

imago

#16
Ensuite, pour répondre à cette question:

Citationavec cette jurisprudence de la cour de cassation "à mon avis " tout artiste qui est dans ce cas peut revendiquer être en "TRAVAIL" lorsqu'il va  à l'un de ses contrats ??!!! Quen pensez-vous ?

Je pense qu'il faut bien lire les conventions quand on travaille avec des gens qui peuvent se retrouver en litige contre la structure qui t'est chère. Les règles sont très différentes selon la convention appliquée. Je répondais à Lighteux car il (ou elle?) n'est pas dans la même situation qu'un artiste qui participe à un spectacle dans lequel il s'est beaucoup plus impliqué. D'autant plus que les conventions des structures de "création" sont beaucoup plus souples que d'autres. La convention citée s'adresse surtout à des structures qui n'ont pas beaucoup de créateurs dans leur personnel mais surtout des techos pour lesquels les efforts et les heures effectuées n'ont souvent pas beaucoup d'incidence sur leurs revenus (sauf exception).

On a tous les mains dans le cambouis mais si on en retire une pépite, la situation sera très différente si on est "impliqué" que si on est aux ordres d'un "patron" qui tire les ficelles.