si tu demandes un renouvellement anticipé, non seulement tu perds les droits qui te restent au moment de ta demande de renouvellement, mais ta nouvelle période d'indemnisation démarre juste après le dernier contrat pris en compte.
exemple totalement fictif, juste pour comprendre le principe avant de prendre une décision:
Le 31 décembre tu travailles.
En remontant de là, tu as 507 h en 304 ou 319 jours et il te reste 90 jours à percevoir sur les 243, soit jusqu'à fin mars à peu près.
Du 1er janvier au 28 février tu travailles pas
Mi février t'as un bon plan qui tombe pour le 1er mars, du genre 25 cachets d'affilée ou presque. Tu te dis: je fais ma demande le 28 février et je garde ces 25 cachets pour la prochaine fois. Je perds les 30 jours de mars mais j'assure mes arrières pour l'an prochain.
Sauf que non. Si tu fais ça, ta nouvelle période d'indemnisation démarrera du lendemain de ton dernier contrat, c'est à dire du 1er janvier.
Tu perds donc 90 jours d'indemnisation et non pas 30.
Faut donc vraiment très très bien calculer
Et voilà les textes:
circulaire du 4 mai 2007
http://info.assedic.fr/unijuridis/travail/documents/ci200708.pdf 2.2.2. DATE DE LA READMISSION
Dès lors qu'un allocataire de l'annexe VIII ou X justifie à nouveau de 507 heures de
travail dans les 304 ou 319 jours précédant la fin de son dernier contrat de travail ou
d'une autre durée d'affiliation telle que prévue par l'article 10 § 1er b) des annexes, il
peut solliciter un réexamen de ses droits, même si ses droits antérieurs ne sont pas épuisés.
Si une réadmission est prononcée dans le cadre des annexes VIII ou X, une nouvelle
durée d'indemnisation de 243 jours est accordée, sans tenir compte du reliquat des
droits antérieurs.
En l'absence de demande de réadmission en cours de droits, un examen est réalisé par
l'Assédic au terme de l'indemnisation (article 10 § 1er c) des annexes).
2.2.4. MODALITES DE DEMANDE DE LA READMISSION
L'Assédic adresse soit à la demande de l'intéressé, soit quelques jours avant le terme
des droits précédents, une nouvelle demande d'allocations en lui demandant de la
retourner dûment complétée, signée et accompagnée, le cas échéant, des divers
justificatifs nécessaires à l’examen de la réadmission.
En l'absence de remise de la demande d'allocations, l'indemnisation initiale est
poursuivie dans la limite de 243 jours d'ARE. Lorsque le dépôt de la demande
intervient postérieurement à l'épuisement de la durée du droit initial, la réadmission
prend effet à compter du lendemain du 243ème jour d'indemnisation.
En revanche,
si la demande intervient en cours d'indemnisation, la réadmission prend
effet à compter du lendemain de la fin de contrat de travail prise en considération pour
la nouvelle ouverture de droits.