compte en plus par dessus tout ca que les piges techniques sont payées sur 8h alors que tu en fait souvent 10 voir plus, je te jure, que je comprends l'agacement de bosley de voir quelqu'un remettre en cause la légitimité de nos inquiétudes
Sachant qu'en plus, tu n'as pas intérêt à râler parce que tu t'entends dire que ho ! tu as quand même un complément Assedic alors hein ? de qui se moque-t-on ?
Sans parler du fait que tu risques aussi d'être black-listé et de ne plus pouvoir bosser pour la boite en question (voire d'autres pour peu que les employeurs indélicats se passent le mot)
ajoute a ca un cachet pour ma part de technicien vidéo qui a été établi a 183¤ (c'est le minimum) au passage de l'euro de maniere a ce que le net soit a 152¤ (1000fr) pour les vieux :p
aujourd'hui devine combien il reste net sur un cachet comme celui ci 141,70¤
n'y a t'il pas une loi qui dit en france que l'on ne peut pas baisser le salaire d'une personne?
Ah oui, mais là, Arno_D, le truc c'est que la base de comparaison est le salaire brut (pas le net), qui, pour le coup reste à peu près le même.
Je dis "à peu près" parce que, oui, il baisse dans les faits. Seulement, certains employeurs (je ne généralise pas) baissent les salaires parce que... qui va aller se plaindre, ou aller aux Prud'hommes pour si peu (eh oui, les plans à la journée, ça représente moins d'argent qu'un salaire mensuel) ? sachant qu'il y a du black-listage aussi dans l'air.
Mais pour en revenir à ce que tu disais, Arno_D, qui souligne, plus qu'une baisse des salaires, une augmentation des cotisations, il y a de quoi parler...
Quand je vois qu'en 2009, une nouvelle cotisation va être mise en place pour financer une partie des mutuelles des intermittents, je crois rêver.
Dans le principe, c'est une super idée, mais dans les faits :
- ce système ne fonctionne que pour la mutuelle d'Audiens, qui à la base (j'ai comparé) n'est vraiment attractive (cela dit, avec la réduc, ça devient intéressant),
- ce système ne fonctionne QUE pour les gens qui sont indemnisés par les Assedic. Autrement dit, le gars qui ne parvient pas à boucler son dossier, donc qui globalement, se retrouve grave dans la m****, eh bien c'en est fini de cet avantage

Autre exemple de cotisation qui donne envie de hurler à la mort. Je ne sais pas ce qu'il va en être réellement, mais voilà l'anecdote : j'ai lu les ordres du jour de l'Assemblée Générale des Congés Spectacles, qui avait lieu fin juin. En tant qu'employeur, je peux siéger à cette assemblée (sauf que, dans les faits, quand on reçoit la convoc' 3 jours avant, qu'elle a lieu à Paris alors qu'on est en Province, et que cette AG se déroule fin juin, c'est à dire quand on est en plein boom côté boulot, c'est impossible d'y aller).
J'ai lu qu'à l'ordre du jour, il était question de voter une résolution consistant à mettre en place une nouvelle cotisation pour les adhérents ( = les employeurs) dans le but de financer une "dette" des CS. Cela revient à augmenter les cotisations sur les salaires, à n'en pas douter. Pour la petite histoire, les CS sont dans le colimateur de la Cour des Comptes. Pour ceux qui n'ont pas suivi l'affaire, la direction des CS se seraient pendant des années, servis sur le compte des salariés (notamment en ne payant pas les cotisations aux caisses) et aurait mené grand train ; on est à la limite de l'escroquerie. Alors bien sûr, il risque d'y avoir un gros gros redressement (de l'ordre de plusieurs millions d'euros). La fameuse "dette", c'est ça. CQFD.
Tout ça laisse songeur. Et ce ne sont que quelques petites anecdotes qui me viennent en tête, à ajouter à celles d'Arno_D.
Mettre le nez dans l'économie des travailleurs intermittents du spectacle et audiovisuel (etc) c'est se rendre compte de son aspect tentaculaire, peu à peu.
> Arno_D : on pourrait les écrire ensemble, les 27 tomes, que dis-je... les 150 tomes !
Un réforme visant à la suppression du régime d'indemnisation des intermittents, c'est, au-delà de la partie visible (l'indemnisation Assedic des allocataires) une énorme machinerie de démantellement de tout un système complexe et déstabilisant par ricochets incidieux. Sans parler des effets de vases communiquants, par exemple sur les futurs ex-allocataires qui, en nombre iront grossir le nombre de bénéficiaires du RMI...