Manifestation le 16 décembre

Démarré par mruriel, 10 Décembre, 2008, 20:56:27 PM

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mruriel

Une fois de plus, le sort des intermittents est menacé...
L'appel à rassemblement du 16 décembre se transforme en manifestation dont vous trouverez les informations plus bas.
Pour ceux/celles qui ne sont pas encore au courant, il est question de supprimer l'annexe 8 (qui concerne les techniciens) puis de confier le financement de l'annexe 10 (artistes) à une caisse interprofessionnelle.
Si vous voulez en savoir plus, vous pouvez vous rendre sur le site de la CIP-IDF.
Pour que nous puissions continuer à vivre de nos métiers, réunissons-nous le 16 décembre.
MARDI 16 DÉCEMBRE À 13h30 , RDV pour une manif au Métro Varennes
pour aller ensuite  au MEDEF, 55 avenue Bosquet, M° École militaire,

Assurance chômage . Forte inquiétude sur le sort réservé aux intermittents depuis l’ouverture des négociations UNEDIC.
Depuis quelques jours l’inquiétude gagne du terrain alors qu’en coulisses se renégocie la convention UNEDIC 2009-2011.
Si, pour l’heure, il n’est pas encore question du sort réservé aux intermittents, plus grand monde ne se fait guère d’illusions.
Il faut dire que, depuis 2003, la profession est aux aguets, craignant que chaque mesure annoncée ou énoncée ne participe toujours plus du détricotage des annexes VIII et X. Les pistes du mauvais scénario qui se trame en coulisses dans le cadre des négociations sur le régime général d’assurance chômage augurent mal du sort réservé aux intermittents.

L’annexe VIII, qui concerne les seuls techniciens, est dans le collimateur du MEDEF. Ainsi, le jeune patron dynamique de Virgin Mobile, Geoffroy Roux de Bezieux, qui préside par ailleurs aux commandes de l’UNEDIC, n’a-t-il pas récemment déclaré : « Mais qu’est-ce que c’est que cette annexe où l’on indemnise des maçons ? » En 2003 aussi on faisait mine de s’étonner qu’électros, coiffeurs ou menuisiers aient un quelconque rapport avec les métiers artistiques…
Quant au représentant de la CGC, il ne verrait aucun inconvénient à ce que l’État prenne ses responsabilités vis-à-vis des intermittents.
Soit dans l’optique, jamais avouée, de se défaire de la notion de solidarité interprofessionnelle, en prolongeant et amplifiant le
fonds de professionnalisation qui a permis de « rattraper » plus de 30 000 personnes exclues du système depuis les réformes de 2003 et 2006.
« Au nom d’un système plus simple, plus visible, plus juste, on s’apprête à baisser les cotisations, les charges patronales, explique
Jean Voirin, secrétaire de la CGT spectacle. Sans nouvelles recettes, on va diviser par deux la durée maximale d’indemnisation. » Or, dans  le cadre du régime général, il est prévu d’indemniser un jour pour un jour travaillé. Pour mémoire, dans les annexes VIII et X, trois mois de travail (507 heures) donnent droit à huit mois d’indemnisation. «
Si on applique mécaniquement la règle sous couvert d’une filière unique pour "simplifier" le système, je vous laisse imaginer les  conséquences pour les intermittents », poursuit le syndicaliste.