> John FIKS, tu dis :
une boite de pyrotechnie, pleine de bonne volonté mais qui m'a déclaré au régime général en temps que saisonnier...
le réexamen de mon dossier a eu lieu 6 mois après la clôture de l'exercice comptable de la société et là, plus rien à faire...
Comptablement, en effet, dans ce cas, impossible de faire marche arrière : les taux de cotisations régime général (surtout d'un point de vue Assedic) ne sont pas les même que ceux du régime intermittent. Une fois que la compta est bouclée, c'est mort

Dans le cas de Laurence, les paies ont bien été cotisées au régime intermittent, donc il n'y a pas de régularisation comptable à faire sur le Bilan, ni auprès des caisses de cotisation. Ce sont juste des ré-éditions de bulletins de paies et AEM, sauf que ça fait du boulot.
> Laurence :
L'intérêt aussi pour l'employeur de faire 1 feuillet global au lieu de feuillet séparé c'est aussi pour payer moins de charges non ?!
Non, pas du tout, les charges sociales sont les mêmes ; la seule différence, c'est le coût du papier et du temps en plus.
Le seul truc vraiment chiant pour l'employeur, c'est de refaire des AEM et de contacter les Assedic pour leur expliquer qu'il s'est planté pour que les nouvelles AEM soient validées. Pour parler technique (si tu ne captes pas tout, Laurence, répète juste à l'employeur ce qui va suivre

)
Prenons l'AEM du mois de juillet, sur laquelle figurent les dates (je dis n'importe quoi) : le 4, le 8, le 19 et le 27.
1/ il faut reprendre l'AEM, qui a un certain numéro, et la modifier, en générant une "AEM rectificative négative". On fait sauter les dates du 8, 19 et 27 juillet. Donc l'AEM sera du 4 au 4 juillet, 1 cachet, et le salaire brut sera de 1 quart inférieur.
2/ générer 3 nouvelles AEM :
- du 8 au 8, 1 cachet, 1 quart du salaire brut du départ
- du 19 au 19, idem,
- du 27 au 27, idem.
Et pareil pour les autres mois.
Oui, ça fait du boulot, c'est certain. Mais si l'employeur est tant soit peu compréhensif et capte que sans ça, le salarié se retrouve au RMI, il peut le faire, surtout qu'à la base, la situation du salarié se trouve être de son fait
