Numéro d'objet: ça bouge!

Démarré par imago, 25 Mars, 2008, 23:40:10 PM

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imago

Une réaction du synavi:

CitationChers camarades,



Vous allez trouver ci-joint une présentation et explication technique du numéro d’objet réalisée par Muriel Guyon. Ce numéro sera mis en application dès le 2 avril prochain par l’Unédic via les Assedic. Toutes les structures employeuses  d’artistes et techniciens relevant des annexes 8 et 10 sont concernées (audiovisuel et spectacle vivant).





En 2003, le mouvement de protestation avait dénoncé l'utilisation frauduleuse par certaines entreprises, et plus particulièrement dans l’audiovisuel, des annexes 8 et 10. Conséquences : les contrôles sont tombés, certes sur le secteur que nous dénoncions mais aussi et très fortement sur les compagnies et sur des artistes et techniciens relevant du régime.





Dans le même temps, l'Unedic et la Fesac (Fédération des Entreprises du Spectacle Vivant, de la Musique, de l’Audiovisuel et du Cinéma, qui regroupe une trentaine d’associations et syndicats professionnels – voir site www.fesac.fr) ont travaillé ensemble pour trouver un système qui permettrait de limiter les abus. L'idée était d'empêcher les entreprises de l’audiovisuel d'embaucher des intermittents indépendamment des productions. Et c’est ainsi qu’est apparu le numéro d'objet, dont l’objet (justement) est de vérifier que l’embauche de ces personnels soit toujours liée à un spectacle / une production.


Le Synavi a eu connaissance pour la première fois du numéro d’objet en avril 2007. Cela s’est fait dans le cadre de sa participation aux négociations de la convention collective publique. Nous avons pu alors participer à sa définition pour le spectacle vivant dans le champ public et faire des propositions afin de valoriser la notion de projet artistique plutôt que de spectacle, permettant ainsi d’associer toutes les activités employant des artistes et techniciens relevant des annexes liées à la création artistique. À ce jour, nous ne sommes pas en mesure de savoir si cette définition sera conservée dans la codification du numéro d’objet, l’Unedic restant le seul opérateur et décideur de sa mise en ½uvre.



Depuis à peine un mois, sa mise en application approchant, il provoque nombre de réactions, rumeurs fondées ou infondées, protestations tant chez les adhérents de notre syndicat que dans d’autres réseaux ou organismes. Une fois écartées les fausses informations, telle celle d’un nombre imposé de représentations, il n’en demeure pas moins que nous sommes une fois de plus placés devant une part la prise de pouvoir et de décision de l’Unedic sans que les acteurs concernés soient réellement consultés, l’administration a ici tous les droits.



En effet : qui donnera son aval pour délivrer le numéro d'objet et à quelles conditions ? La Direction régionale des affaires culturelles dont dépend l’employeur ? L'antenne locale de l'Assurance-chômage? La direction des affaires juridiques de l'Unedic assure que le système est "automatique et informatisé a priori". Le Centre de recouvrement annonce quant à lui qu’il « informera les employeurs des démarches à effectuer dans le courant de l'année 2008 ».



Quant aux conditions d’attribution, là aussi nous sommes encore aujourd’hui dans le flou le plus complet. En tout cas, sont déjà exclus de la possibilité d’obtention les spectacles donnés en entreprises, au prétexte que celles-ci ne seraient pas des lieux de spectacle et n’auraient pas les conditions nécessaires pour réunir un « vrai public ». Il est donc à craindre que seuls les lieux titulaires de la Licence 1 soient habilités. Seraient alors écartés les écoles, les hôpitaux, les prisons, les centres éducatifs, les cafés, les appartements, tous lieux hors norme et avec et dans lesquels pourtant se donnent nombre de représentations.



Le numéro d’objet est un outil de contrôle qui s’ajoute à la Licence d’entrepreneur de spectacle. On le sait, l’attribution ou le renouvellement de la licence est soumis à une commission réunissant des représentants des organismes sociaux, des représentants de syndicats de salariés et patronaux, la Drac. Ici, l’Assedic renforce un pouvoir qu’elle exerce seule et, l’expérience ne cesse de le montrer, sans tenir compte de la fragilité des personnes et structures avec, sur certains territoires, un acharnement particulier sur les compagnies.



Pour au moins toutes ces raisons il y a lieu d’exprimer non seulement de très vives inquiétudes mais aussi d’envisager une opposition à un système dont nous avons tout lieu de penser qu’il ne concoure à poursuivre et développer une politique de réduction du nombre d’intermittents et de compagnies du spectacle vivant.



C’est ainsi que l’idée d’un boycott circule assez largement. Est-ce une idée qui peut trouver réalité ? À l’évidence, non. Non seulement nous ne parviendrons pas à entraîner avec nous l’ensemble des organisations concernées, seule condition d’une réussite possible, mais encore : le processus est maintenant engagé et il eut fallu s’y opposer bien en amont pour avoir une chance qu’il n’aboutisse pas.



Si bataille d’envergure il doit y avoir c’est, d’une part et à un niveau beaucoup plus large et mobilisateur, celui sur le désengagement de l’État dans les champs de l’art, de la culture et du social et, d’autre part, dans l’acharnement à mener des négociations très argumentées au plan technique sur les conditions d’attribution et d’application du numéro d’objet.



Sur le premier champ d’action, avec l’ensemble des organisations membres de l’UFISC et, plus largement, avec toutes celles qui nous rejoindrons mais aussi, et j’allais dire surtout, avec les publics, nous devons, comme cela a déjà été évoqué, engager une dynamique d’évènements dont le premier serait au Printemps de Bourges, le second en mai ou juin dans chaque région et le troisième à Avignon. Des propositions vont circuler, tant sur la forme des évènements que sur leur organisation. Cette dynamique doit porter une forte menace de blocage des festivals et manifestations.



Sur le second champ, nous devons pouvoir interpeller directement l’Unedic, en rendant publique cette démarche (lettre ouverte transmise au ministère du travail, à la culture, au premier ministre, aux députés), et  ceci afin de négocier des conditions adaptées et viables pour notre secteur. Parallèlement, il nous faut demander un délai quant aux pénalités de non respect de la procédure, en argumentant sur le nécessaire travail de pédagogie que nécessite une formation préalable des structures chargées de remplir les AEM.



Toutes ces propositions sont en débat tant dans notre syndicat qu’à l’UFISC qui, je le rappelle, fédère la Fédé des arts de la rue, la Fédé des scènes de jazz et de musiques improvisées, la Fedurok, le Syndicat des cirques de création, le Centre international du théâtre itinérant, Actes if, le SMA, Réseaux en Ile de France, Zone Franche musiques du monde, Réseau Chaînon et le Synavi.



C’est un combat de grande envergure, il engage à l’ouverture au plus grand nombre pour que soit créé un véritable rapport de force. Aujourd’hui c’est possible, le mouvement est déjà en marche, à nous de continuer à nous en saisir pour qu’il grandisse et s’affirme.



Claude BERNHARDT


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Une lettre adressée au ministère de la Culture par des compagnies indépendantes:

CitationObjet : AUX 200 SIGNATAIRES DE LA LETTRE OUVERTE

AUX 200 signataires de la LETTRE OUVERTE

Bonsoir à chacune et à chacun,


Ci-joint la LETTRE OUVERTE avec la mise à jour des signatures.
Près de 200 signatures pour ce mardi 25 mars.
Merci aux structures, Cies, lieux, associations, festivals qui ont fait circuler la lettre depuis vendredi dernier.
Le second envoi aux conseillers de Mme la Ministre et à ses représentants à la DMDTS est prévu pour demain : MERCREDI 26 mars 2008...En fin de journée.
Il nous reste encore une soirée et une journée pour envoyer la lettre à nos contacts.
Ci-joint, une proposition pour l' accompagner (dans le corps du mail).
Bonne soirée.

Sincèrement,

Cies UN EXCURSUS et L'OEIL DES CARIATIDES



LETTRE DE RAPPEL

URGENT/ A l'attention des CIES, des Structures culturelles, des Théâtres publics et privés, des Centres Dramatiques Nationaux,  des festivals, des associations d'éducation populaire, des services culturels...

Bonjour ou Bonsoir,

LE NUMERO d'OBJET entre en application le 1er avril 2008.
SVP, faites circuler ce mail. MERCI d'AVANCE.

Le 21 mars 2008, nous avons fait parvenir une lettre ouverte à Mme la Ministre de la Culture et de la Communication et à ses représentants à la DMDTS.
Nous considérons qu'il est URGENT d'informer la Ministre et l'institution des conséquences  désastreuses pour nos structures et nos métiers de la mise en place de cette circulaire par la direction de l¹Unédic.
Dans cette lettre, nous exposons les motifs de notre refus de cette remise en cause du DROIT D'EXERCICE de nos professions.
Notre objectif, énoncé à la fin du courrier, est de demander une prise en compte VISIBLE de nos inquiétudes par la  DMDTS avant le 1ER AVRIL 2008.

Nous prévoyons un second envoi de la LETTRE OUVERTE pour le MERCREDI 26 MARS (en fin d'AM) avec une mise à jour des signatures.
Si vous souhaitez êtes signataires, envoyez le NOM de votre structure à :

un.excursus@wanadoo.fr

Il est encore temps d'agir...

Sincèrement,

PREMIERS SIGNATAIRES


Un Excursus, Cie l¹¦il des Cariatides, Perdita-Ensemble, Musiques- Tangentes, Cie Théâtre Inutile, Cie Sisyphe heureux, Cie Tombés du ciel, Le square, Résistance 7ème Art, Théâtre du Champ Exquis, Teatro Armado, Cie Théâtre Grandeur nature, Cie du Samovar, Théâtre Alizé, Cie les petits chantiers, Tierra del Fuego, Théâtre de la Maison Rouge, « Art Session », Théâtre Zô, Air food company, Cie Hélène Viscose, TM+ ensemble orchestral de musique d¹aujourd¹hui, Cie Rouletabille Théâtre, Compagnie L'échappée, Cie Proscenium-CVD, Cie La Lune Bleue, Cie Carma, Abricadabra Théâtre, Les productions du sillon, Cie petits formats, Cie le Théâtre du sable, Le Ramdam Compagny, Cie L'Astrolabe, Théâtre Quand Même, Théâtre Aleph, Cie Lazzi Théâtre, Théâtre Charnière, Cie l¹instant même, Cie Chenevoy, Cie Les Ben¹arts, Cie Frappe-Tête Théâtre, Fédération Ifafe, Association R2 songes, Cie Entrées de jeu, Cie de Danse Populaire Française,  Cie La bouture hybride, Cie Les Mélangeurs, Cie Lavomatic, Théâtre des Blancs Manteaux, La nouvelle compagnie, Les Pas Perdus, Théâtre du Trèfle, Théâtre Charnière, Cie La pluie d¹oiseaux, TNP Théâtre, Théâtre Jean-Vilar de Vitry, Festival des Musiques Insolentes, Cie 126 Bis, Cie Mastoc production, Association Pose Ton Art, Le sonographe, Minuit Regards, Cie "Avec le bleu de midi et le noir de minuit", Association Perspectives Théâtre, Association EDIM, Service Culturel de la ville de Gentilly, Cie Octogone, La Kata Cie, Festival Fifres de Garonne, Cie l¹éolienne, Cie volubilis, Association Bill&Bill, Inouï Productions, La compagnie de Janus, Les Arts Oseurs, Cie "Théâtre & Mémoires", Cie les planches du salut, Cie Théâtre d'ici et d'ailleurs, Cie Cabane Bambou,  Cie de l¹Homme au nez rouge, Cie Nadja, Cie Pascaline Richtarch-Castellani, Association Touché de la Danse, Cie Les Orpailleurs, Cie Alfred Alerte, Cie et Théâtre du Lierre, Cie Maestro, Association Splash Industry, Théâtre de l¹Orage, Machination Production 17, Festival de théâtre de Saint-andré (66), la Cie Pirate, Cie Daru-Thémepô, Jazz à Sète, Cie Didascalie, Compagnie Les 3 T, Cie d'idées Danse-Théâtre, Association Bain De Pieds, Cie les corps secrets, Cie  Alea Citta, Cie les Estropiés, Association Les Rencontres Contemporaines, Association Lien-Création, Cie les Fourmis rousses, Cie Les 100 têtes, Association Music-events-La Chapelle, la société « Culture de gestion », Morbus Théâtre, Cie les toupies, les productions de la Lanterne, Cie Marie Lenfant, Cie Utopium théâtre, Cie Catherine Hubeau, Cie Articulation , Collectif Allogene, Théâtre des oiseaux, Cie du ressort , Théâtre du lin, La fidèle Cie, Cie de l'Arcade, Cie La Transplanisphère, Gemmes et compagnie, Association Scen&Act, La Cie Yorick, Musiques sur la Ville, Cie La mouline, Cie repères, Cie Oh ! Oui¦, Cie Cisme, Le chapiteau d'Adrienne, Cie Hors Champs, Cie La Loba, Addition Théâtre,Théâtre de Léthé, Cie Arcal, ADIAM 94, Cie Ocus, Cie Vertical Détour, Association Akiba, Théâtre de l¹Abbaye de Saint Maur, Tybalt Cie, Théâtre de L¹Ogresse, Cie du Périscope, Cie Salam Toto, Espace Jean Vilar à Ifs, Centre Culturel Le Moustier, Cie un kilo d'Cirque, Petit bois Cie, Espace Confluences-Paris, Cie Acolytes, Cie les Acrostiches, Cie Prêt à porter, Le collectif petit travers, Cie du vide, Cirque hirsute, Cie LetO, Cie le diable au corps, Cie le Tennis, Cie les Kompé ti noun, Cie Cédille, Association Eticité, Cie abel, Cie un soir ailleurs, Association Recré Action, Cie Virginie Collet, Cie Raindogs Théâtre, Association  Jazz en Gatines- Festival des NPAI, festival les  Suds-Arles, Cie T.d'Or (Théâtre), Cie du Quatre, Association Autour du Chêne, Association Arbre qui chante , Compagnie L'Echappée, Cie Histoire d'amour , Cie Sémaphore, Gonzo Collectif , Cie Tête à Rêves, Acacia Théâtre, La Dive Cie, Association Des pieds à la Tête , Bocca cie, Oyana Cie , Trois Petits Points et Cie, Association Actes, Act Free Theâtre, Cie Josefa, Association Reg¹art de Lavaur, ARTfactories/Autre(s)pARTS, Théâtre du Roseau, Cie la Triade, Théâtre L'Echangeur-Cie Public Chéri, La lutherie Urbaine, Théâtre de la Manufacture/CDN Nancy Lorraine¦



LETTRE OUVERTE 

A Madame la MINISTRE de la Culture et de la Communication
Au Directeur de la DMDTS
Aux délégations Musique, Danse, Théâtre du Ministère de la Culture


Sur les conséquences désastreuses pour nos structures et nos métiers
de la mise en place de la circulaire N° 2008-03 du 12 mars 2008
par la direction de l’Unédic.




Madame la Ministre, Monsieur le Directeur de la DMDTS, Messieurs les Délégués,

Bonjour,

Nous, directeurs et administrateurs responsables d’associations culturelles indépendantes, exerçant dans les domaines de la musique, de la danse ou du théâtre, tenons, par ce courrier, à vous faire part de nos vives inquiétudes concernant la circulaire n° 2008-03 du 12 mars 2008, validée par la direction de l’UNEDIC et publiée sur le site www.assedic.fr

Résumé : A compter du 1er avril 2008, préalablement au démarrage d’un spectacle et à l’embauche des salariés intermittents, tout employeur devra demander un numéro sur le site www.assedic.fr

Les conséquences de l’application de cette circulaire pour  les salariés relevant  des annexes XIII et X de l’assurance chômage et pour nos structures employeuses sont, à plus d’un titre, préoccupantes. En effet, la mise en place de ce numéro nous apparaît, bien au-delà du terrain administratif, comme un réel outil d’intervention qui touche les fondements de nos métiers, marginalise nos missions et  rend stérile le champs de nos actions culturelles sur le territoire.

I/ Remise en cause de la licence d’entrepreneur du spectacle
Pourquoi devrions-nous demander plusieurs numéros au site de l’assurance chômage ? Nous sommes déjà détenteurs d’une licence d’entrepreneur du spectacle, attribuée et renouvelée tous les trois ans, par les DRAC qui dépendent directement du Ministère de la Culture. A chaque spectacle allons-nous devoir, à partir du 1er avril 2008, justifier de la légitimité de cette licence ?  Cette circulaire remet directement en question la licence d’entrepreneur du spectacle attribuée par votre Ministère et transforme structurellement la relation de réciprocité entre nos structures culturelles et la  DMDTS.




II/ Ce numéro sera attribué pour CHAQUE spectacle :

D’un point de vue général, l’assurance chômage va t’elle demain demander aux boulangers, un numéro d’objet pour chaque fournée de pain ? La fabrication des pains journaliers va-t-elle dépendre de l’obtention d’un numéro ?
L’assurance chômage va-t-elle détenir la régulation de l’emploi pour tous les artisans et désigner les futurs chômeurs ? Rappelons que l’Assedic, mise en place à la fin de la seconde guerre mondiale, est une association POUR et non CONTRE l’emploi.
Ne faudrait-il pas alors redéfinir publiquement les prérogatives du Ministère du travail et de l’égalité des chances ?

D’un point de vue spécifique, en quoi une association de droit privée serait-elle l’organisme compétent pour définir et décider de la légitimité ou de l’illégitimité d’un spectacle ? L’Unédic va-t-il devenir le nouveau contremaître de nos créations ?
Et pour aller plus loin dans cette logique absurde : L’association pour l’emploi (ASSEDIC) est-elle vouée à intégrer l’organigramme de la DMDTS comme nouvelle instance  décisionnaire de délégation de la Culture ? Il vous faudrait alors redéfinir publiquement le rôle et les prérogatives d’un Ministère de la Culture.

III/ Ce numéro ne sera attribué QUE pour les spectacles :

Sommes-nous voués à devenir uniquement des producteurs au détriment de nos vocations premières : La pensée, la recherche, la transmission, les créations ?
Allons-nous devoir exclure de nos pratiques toutes les actions qui s’inscrivent dans le champs social ? L’Unédic a t’elle vocation à redéfinir l’architecture de nos missions ?
En effet, avec  l’application de ce numéro circonscrit au seul spectacle, qu’en sera t’il de toutes ces formes que nous inventons, en amont et en aval, et qui participent, directement ou indirectement, du spectacle ou du programme artistique d’une compagnie ? Qu’en sera t’il des interventions dans les écoles, dans les hôpitaux, dans les prisons, dans les quartiers, sur les marchés, dans les espaces publics, dans les rues… ? Qu’en sera t’il de nos missions d’interventions auprès des publics, de nos programmes de recherches qui n’aboutissent pas forcément à une forme spectaculaire, de nos essais ou de nos performances expérimentales ?

IV/Pénalités et labyrinthes administratifs

La circulaire prévoit dans le paragraphe 3 une pénalité aux employeurs en cas d’«absence» du numéro d’objet sur l’AEM.  Par cet alinéa, l’Unédic considèrerait-elle, par défaut, que nous ne respecterons pas la procédure ? Que la non-obtention du numéro sera obligatoirement synonyme d’une « absence de demande » de numéro ? Et  qu’adviendra t’il en cas de retard de l’Assedic à traiter nos dossiers ?
Quel coût pour les assedics représente le traitement de ces nouveaux dossiers ?
Nos structures, génératrices d’emplois devront-elles être soumises à une « taxe déguisée » en cas de non-traitement dans les délais de nos demandes répétées de numéros ? Ne risquons-nous pas d’être pénalisés financièrement du fait de la possible défaillance des rouages administratifs de l’ASSEDIC ?
Ex : Devrons-nous être amenés à prouver notre bonne foi pour chaque demande et à faire des recours pour les remboursements de ces pénalités en cas de reconnaissance par l’Assedic à un manquement lié à un simple problème informatique ?

La situation est alarmante :

En augmentant considérablement la charge administrative de nos structures ou de nos compagnies, ce numéro va, de fait, entraîner nos administrateurs, dans de nouveaux et pénibles couloirs labyrinthiques kafkaïens.

En nous privant de notre rôle social et éducatif dans la sphère publique, l’application de cette circulaire va EXCLURE DEFINITIVEMENT nos structures et nos salariés, de la construction à la citoyenneté au sein de la Cité démocratique ;

Nous vous avons alertés dans l’espoir que vos services nous associent dans l’étude des points que nous avons mis en évidence ce jour.

Vous comprendrez, Madame la Ministre, Monsieur le Directeur de la DMDTS et Messieurs les délégués, que si cette circulaire, qui remet en cause le droit d’exercice de toute une profession, est appliquée le 1er avril 2008, sans que  soit prise en compte notre tentative d’alerte des pouvoirs publics de ce jour et sans qu’elle fasse l’objet d’une prise en compte VISIBLE par le Ministère, nous refuserons activement de nous soumettre à une telle perte de sens dans nos missions d’artistes et d’artisans des mondes de demain.

Sincèrement,

FAIT A PARIS, le 21 mars 2008


PREMIERS SIGNATAIRES

Un Excursus, Cie l’½il des Cariatides, Perdita-Ensemble, Musiques- Tangentes, Cie Théâtre Inutile, Cie Sisyphe heureux, Cie Tombés du ciel, Le square, Résistance 7ème Art, Théâtre du Champ Exquis, Teatro Armado, Cie Théâtre Grandeur nature, Cie du Samovar, Théâtre Alizé, Cie les petits chantiers, Tierra del Fuego, Théâtre de la Maison Rouge, « Art Session », Théâtre Zô, Air food company, Cie Hélène Viscose, TM+ ensemble orchestral de musique d’aujourd’hui, Cie Rouletabille Théâtre, Compagnie L'échappée, Cie Proscenium-CVD, Cie La Lune Bleue, Cie Carma, Abricadabra Théâtre, Les productions du sillon, Cie petits formats, Cie le Théâtre du sable, Le Ramdam Compagny, Cie L'Astrolabe, Théâtre Quand Même, Théâtre Aleph, Cie Lazzi Théâtre, Théâtre Charnière, Cie l’instant même, Cie Chenevoy, Cie Les Ben’arts, Cie Frappe-Tête Théâtre, Fédération Ifafe, Association R2 songes, Cie Entrées de jeu, Cie de Danse Populaire Française,  Cie La bouture hybride, Cie Les Mélangeurs, Cie Lavomatic, Théâtre des Blancs Manteaux, La nouvelle compagnie, Les Pas Perdus, Théâtre du Trèfle, Théâtre Charnière, Cie La pluie d’oiseaux, TNP Théâtre, Théâtre Jean-Vilar de Vitry, Festival des Musiques Insolentes, Cie 126 Bis, Cie Mastoc production, Association Pose Ton Art, Le sonographe, Minuit Regards, Cie "Avec le bleu de midi et le noir de minuit", Association Perspectives Théâtre, Association EDIM, Service Culturel de la ville de Gentilly, Cie Octogone, La Kata Cie, Festival Fifres de Garonne, Cie l’éolienne, Cie volubilis, Association Bill&Bill, Inouï Productions, La compagnie de Janus, Les Arts Oseurs, Cie "Théâtre & Mémoires", Cie les planches du salut, Cie Théâtre d'ici et d'ailleurs, Cie Cabane Bambou,  Cie de l’Homme au nez rouge, Cie Nadja, Cie Pascaline Richtarch-Castellani, Association Touché de la Danse, Cie Les Orpailleurs, Cie Alfred Alerte, Cie et Théâtre du Lierre, Cie Maestro, Association Splash Industry, Théâtre de l’Orage, Machination Production 17, Festival de théâtre de Saint-andré (66), la Cie Pirate, Cie Daru-Thémepô, Jazz à Sète, Cie Didascalie, Compagnie Les 3 T, Cie d'idées Danse-Théâtre, Association Bain De Pieds, Cie les corps secrets, Cie  Alea Citta, Cie les Estropiés, Association Les Rencontres Contemporaines, Association Lien-Création, Cie les Fourmis rousses, Cie Les 100 têtes, Association Music-events-La Chapelle, la société « Culture de gestion », Morbus Théâtre, Cie les toupies, les productions de la Lanterne, Cie Marie Lenfant, Cie Utopium théâtre, Cie Catherine Hubeau, Cie Articulation , Collectif Allogene, Théâtre des oiseaux, Cie du ressort , Théâtre du lin, La fidèle Cie, Cie de l'Arcade, Cie La Transplanisphère, Gemmes et compagnie, Association Scen&Act, La Cie Yorick, Musiques sur la Ville, Cie La mouline, Cie repères, Cie Oh ! Oui…, Cie Cisme, Le chapiteau d'Adrienne, Cie Hors Champs, Cie La Loba, Addition Théâtre,Théâtre de Léthé, Cie Arcal, ADIAM 94, Cie Ocus, Cie Vertical Détour, Association Akiba, Théâtre de l’Abbaye de Saint Maur, Tybalt Cie, Théâtre de L’Ogresse, Cie du Périscope, Cie Salam Toto, Espace Jean Vilar à Ifs, Centre Culturel Le Moustier, Cie un kilo d'Cirque, Petit bois Cie, Espace Confluences-Paris, Cie Acolytes, Cie les Acrostiches, Cie Prêt à porter, Le collectif petit travers, Cie du vide, Cirque hirsute, Cie LetO, Cie le diable au corps, Cie le Tennis, Cie les Kompé ti noun, Cie Cédille, Association Eticité, Cie abel, Cie un soir ailleurs, Association Recré Action, Cie Virginie Collet, Cie Raindogs Théâtre, Association  Jazz en Gatines- Festival des NPAI, festival les  Suds-Arles, Cie T.d'Or (Théâtre), Cie du Quatre, Association Autour du Chêne, Association Arbre qui chante , Compagnie L'Echappée, Cie Histoire d'amour , Cie Sémaphore, Gonzo Collectif , Cie Tête à Rêves, Acacia Théâtre, La Dive Cie, Association Des pieds à la Tête , Bocca cie, Oyana Cie , Trois Petits Points et Cie, Association Actes, Act Free Theâtre, Cie Josefa, Association Reg’art de Lavaur, ARTfactories/Autre(s)pARTS, Théâtre du Roseau, Cie la Triade, Théâtre L'Echangeur-Cie Public Chéri, La lutherie Urbaine, Théâtre de la Manufacture/CDN Nancy Lorraine…