Oui, c'est ça, Imago : un numéro d'objet par "projet" artistique. L'idée, c'est de contrôler le suivi.
Exemple dans un théâtre. Il est décidé de monter une pièce de Molière et une de Corneille. Donc, 2 numéros d'objets seront demandés.
Les teckos qui vont bosser sur le décor de l'Avare auront le numéro d'objet de Molière, de même que les costumiers et autres qui préparent le spectacle (notamment les comédiens qui répètent). Ensuite, quand le spectacle est joué en tournée, toujours le même numéro d'objet. Les Assedic auront ainsi l'historique d'un spectacle, qui a bossé et quand.
Et, pareil pour le Cid.
Le truc un poil tordu, c'est... quand l'Avare sera en représentation. Si un technicien constructeur de décor intervient en pleine tournée, ben ce ne sera pas logique, puisque le décor aura été supposé créé en amont. Ce genre de choses se verra comme le nez au milieu de la figure, et la compagnie aura intérêt à pouvoir justifier que le gugusse a bien bossé (genre, un accident en tournée, et hop, le mec vient reconstruire ou réparer).
Quant au Guso : pour l'instant, il n'est pas concerné, mais la circulaire est claire, il le sera bientôt. Pour le coup, il reviendra peut-être aux employés du Guso d'exiger des employeurs des justificatifs des représentations, en amont des déclarations. C'est sûr, ça ne va pas simplifier ^^