Le nouveau code ????

[waddelou]

Salut tout le monde !!

J'ai appris par des amis intermittent la nouvelle à propos du code.

Je ne sais pas si c'est une rumeur ou pas. Quoi qu'il en soit je ne suis pas là pour la répandre j'ai horreur de ce genre de truc.
J'ai lu les posts de ce ce forum est je suis d'accord avec Ankaa sur le principe de ne pas faire circuler cette nouvelle.
Pour ma part je tiens à dire que si ce choix d'instaurer ce code a été signé en 2006/2007 pour le mettre en application en 2008, les syndicats étaient donc au courant.......Bizarre que maintenant tout le monde en parle en disant c'est dégueulasse et tout le reste.

J'ai vu que sur ce forum certaines personnes semblent très bien au courant du problème, donc je m'adresse surtout à eux et pas à ceux qui comme moi sont dans le flou et ne veulent pas faire le téléphone arabe.
Apparement j'ai vu sur ce forum qu'il s'agit d'un dernier repport pour le mois d'avril et que peut-être étant donner le problème de la gestion, des fusions évoquer par Ankaa, et ben ça risque d'aller en septembre.

Bref, voici mon problème à ce sujet. Je ne sais pas c'est si c'est applicables pour les particuliers qui sont employeurs, du genre pour les mariages, les fêtes d'anniversaires, les grosses teufs, dont les employeurs ne sont que des particuliers. Car jouer 28 fois pour le même mariage "disons" ça me semble impossible lol.
Donc, ma question est la suivante :
Est-ce c'est applicable aux particuliers qui désirent employer des intermittents ?
Car j'ai vu sur le forum que l'on ne parle que des employeurs en général. Est-ce que c'est applicable aussi aux mairie et aux comités des fêtes ?
Ou est-ce que c'est applicable que pour les grosses boites de production, les télé, etc... ? Qui elles utilisent des intermittents quasiment tous les jours et qui nuient selon moi aux intermittents qui travaillent réellement par INTERMITTENCE (Orchestre de bal, groupe de musique, etc...).
Voilà Je ne cherche pas à faire diffuser cette histoire de code qui est connu depuis 2006/2007 apparemment (que je ne connssais pas je l'avoue), je cherche juste à savoir si il y a des nouvelles encore fraiches, et plus précisent au niveau de l'employeur particulier ou comité des fêtes, mairie qui n'emploient pas 28 fois le même orchestre dans l'année.

Merci des vos réponses à l'avance.

[Ankaa]

Déjà, il ne sera pas question de 28 représentations pour obtenir ce n° d'objet, mais d'une demande initiale.

C'est à dire... du peu d'infos qu'il existe...
A partir de la mise en place de ces numéros (on ne sait donc pas exactement quand), TOUT employeur de personnel intermittent, devra demander un n° d'objet aux Assedic. Il devra justifier du type de prestation, et à la suite, les Assedic répondront en donnant (ou en ne donnant pas) ce numéro, qui devra être mentionné sur les AEM.

Voilà... on n'en sait pas plus...
Alors, pour prendre l'exemple d'un mariage, j'imagine (mais rien n'est sûr, hein ? je précise : ce n'est que le fruit de mon imagination) qu'il faudra faxer aux Assedic, en amont de la date, un topo sur le groupe qui fait l'animation et, peut-être, un papier officiel précisant le mariage.
Ca, c'est pour un spectacle déjà créé.

Pour une création... prenons l'exemple d'un théatre qui se lance dans une nouvelle pièce. Il va demander un n° d'objet. Maintenant... heu... je ne sais pas ce qu'il va faxer. Toutes les répliques de la pièce ? le cahier des charges mentionnant le travail de chaque technicien en amont (décorateur, costumière, etc etc) et la liste des rôles ? (j'ai peur pour le fax des Assedic...)
Et à ce moment, le n° d'objet sera donné, ce qui permettra de rémunérer les répétions (artistes et techniciens) et les Assedic sauront que tel salaire correspond à telle répète et ensuite à telle représentation de... Le Roi Lear de Shakespeare, par exemple.

Ca, c'est la théorie. En pratique, c'est beaucoup plus compliqué, parce que inadapté au fonctionnement réel : dans le spectacle (que je connais le mieux par rapport aux autres secteurs), les plans qui tombent à l'arrache, les groupes qui se composent pour une seule presta, genre, les Jams en Jazz, etc.
Et Mruriel, elle qui bosse dans l'audiovisuel, décrivait l'impossibilité de mise en place des n° d'objet dans par des exemples précis.
elle explique ici :
http://www.intermittent-spectacle.fr/forum/index.php/topic,790.0.html

Voilà. Donc, à priori, TOUT employeur sera concerné par ces n° d'objets, y compris ceux qui passent par le Guso, puisqu'AlanC a souligné que la prochaine version des feuillets contiendraient cette mention.

[waddelou]

Merci pour ta réponse.

Avant d'avoir eu ta réponse j'ai appelait un syndicat et ils m'ont dit que c'est uniquement pour le théatre car ce sont les seuls qui se représentent plusieurs fois dans le même théatre du même employeur (presta + répet).

Enfin dans ce cas là je comprendrais mieux les 28 cachets chez le même employeur, car pour le reste du corps des intermittents c'est inadapté (sauf la Télé, qui pour ma part devrait être salarié).

Allez a+ et merci encore.

[FLORALIE]

Waddelou est sympa ... Tu sais, il n'y a pas que des stars dans le théâtre, ni de grosses compagnies ... En plus, la plupart du temps les répetitions ne sont pas payées. Il n'y a que les gros producteurs de théâtre qui peuvent le faire.
Exemple : une petite compagnie de théâtre et son metteur en scène décide de monter une pièce  (que ce soit à Paris, en banlieue ou en province). Elle n'a pas de local pour répéter (tout le monde n'a pas de lieu propre), la mairie de sa commune ne la soutient pas et elle n'a que 200 euros de subvention de fonctionnement (timbres, téléphone etc ...) par le département.
La "diffusion de sa pièce" ne se fera que pendant et après qu'elle soit montée. La plupart des acheteurs veulent avoir vu la pièce avant de la prendre en programmation. Il est donc impossible, lors de la création et ce, pour la plupart des petites compagnies, de donner des dates de représentation (souvent, on a une date obtenue difficilement et cette date permet de faire venir les futurs acheteurs comme les salles, les élus et cie).
Le budget pour monter une pièce est considérable, même si souvent, on s'attache des bénévoles et amis pour le bricolage, la couture, des pôtes qui te magouillent gratos la bande son. Mais il faut la matière première (bois, tissus peinture ...), la communication (part du budget important : affiches et flyers).

Si ta pièce n'est pas achetée, tu peux louer une salle pour jouer (coût prohibitif sans savoir avant si tu vas avoir du public), ou passer à un pourcentage de recette (c'est pas gagné non plus).

Sur le "bénéfice" que tu feras, il faut effectivement régler les cachets des comédiens et des techniciens + les charges. Et au final, il ne te reste pas grand chose comme budget pour refaire une création.

Alors, payer les répétitions, prévoir 28 dates à l'avance ... C'est dans ce cas là complètement utopique.

C'est la mort annoncée des petites compagnies qui pourtant avaient la volonté de payer ses intermittents et donc d'offrir (modestement mais au tarif normal) du travail ainsi qu'une aventure humaine et artistique.

[Ankaa]

L'information concernant ces 28 représentations pré-numéros d'objet a été démentie, que ce soit dans le théatre ou tout autre activité.
Les n° d'objet vont aussi concerner les productions audiovisuelles et cinéma, alors que là, il n'est pas question de représentations.

[FLORALIE]

  Excuse Ankaa, je ne voulais pas remettre en question LA question des 28 pré-dates, qui sont effectivement démenties. Je voulais juste rebondir sur le message précédent où la personne disait qu'il lui paraissait normal que dans le théâtre, ce soit ainsi ! Je souhaitais rectifier et expliquer.

Nous sommes tous dans le même bateau même si nous n'avons pas les mêmes rames ...

[Ankaa]

J'avais bien compris le sens de ton message, Floralie, mais je me suis permise de faire un petit rappel. En effet, le sujet est sensible et on a déjà vu de l'information (claire au départ) mal interprétée, puis transformée, pour donner au final un truc qui n'a plus rien à voir.

Une facette de nos métiers (en tout cas sur la partie conseil) est d'être hyper rigoureux dans ses explications, quitte à paraitre lourdingue parfois, afin d'éviter tout malentendu.

voilou !